En ce deuxième mois de la nouvelle année, j’avais envie de revenir sur notre manière de vivre en général et sur ses conséquences sur la planète. En fait, deux événements m’ont inspirée pour cet article, le premier a été la lecture du livre de Gilles Lartigot “EAT” et le second mon voyage aux Caraïbes (retrouver l’article de mes vacances ici).
En fait, ces deux épisodes sont liés car, alors que je profitais pleinement de mes vacances, l’ouvrage de Lartigot m’a fait prendre conscience des dommages que nous causons, lors de nos jours de repos à l’étranger.
Gilles Lartigot écrit en résumé “Nous vivons dans une société toxique pour notre santé. La nourriture industrielle nous rend malade. La pollution, le stress et les produits chimiques font partie de notre quotidien. Ce sont des faits. Il est encore temps d’y échapper”.
On comprend donc que le livre n’est pas une comédie romantique mais plutôt un film d’horreur. En effet, il développe tous les thèmes, néfastes pour la santé mais aussi pour le monde, sans tabou et avec précisions. De ces dangers, j’en ai relevé deux, qui sont d’actualité et qui m’ont beaucoup touchée. Après cela, je vous exposerai ses solutions avec une pointe d’optimisme!
As February is passing by, I wanted to approach again, an ecological theme through, our way of living and its consequences on the planet. Actually, two elements inspired me for this article, the first one was a book from Gilles Lartigot “EAT” and the second was my trip to the Caribbeans (check here the article about my holiday there).
In fact, these two episodes are linked because, as I was enjoying my holiday, the story of Lartigot made me realized the damages we cause to ourselves and to the earth, during our leisure time abroad.
Gilles Lartigot writes as a summary, “we live in a society which is toxic for our health. Industrial food makes us sick. Pollution, stress and chemical products are part of our daily life. These are facts. However, there is still time to escape it”.
We can understand that this book isn’t a romantic comedy but more a horror movie. Indeed, he develops all the themes, which are dangerous for the health but also for the world, without taboo and with precision. From these dangers, I decided to pick two, first because they are current, but also because they are important for me. At the end, I will give you some solutions and a pinch of positive !
Partout du poison – Everything is toxic
Avant de partir sur notre beau voilier, il y avait une tâche à remplir: faire les courses. Alors que la liste était dressée, nous nous sommes rendus au supermarché local. Jusque là, pas de problèmes majeurs.
Maintenant, réfléchissons à ce dont nous avons eu besoin pour remplir les estomacs et répondre aux envies de 8 adultes pendant deux semaines, avec un certain budget: boîtes de conserves, bouteilles d’eau en pet, grande quantité de riz et pâtes, produits frais comme le yaourt, le fromage, la viande, des alcools divers, des produits ménagers, et j’en passe.
La majorité des éléments que j’ai citée, sont néfastes pour notre santé, ainsi que pour l’environnement! En effet, le volume de déchets produit est considérable et nous n’avons pas eu la possibilité de trier quoi que se soit. La nourriture est malheureusement pauvre en valeur nutritive, car elle est généralement issue d’industries internationales (sous le joug de Monsanto…), et est bourrée de substances artificielles et d’hormones notamment dans la viande. Egalement, les produits ménagers ne sont pas adéquats pour l’environnement, et finiront dans la mer détruisant la faune.
De plus, ces produits sont considérablement dangereux pour notre santé. Pour la plupart, ils renferment des perturbateurs endocriniens qui sont présents dans le plastique, boîte d’aluminium, fausses hormones et pesticides. Le problème majeur de ces substances chimiques est que, en se fondant dans nos tissus graisseux, ils sont difficiles à éliminer et se transmettent de génération à génération. Selon Lartigot, ils sont la cause de cancers, de graves impacts sur le développement de l’organisme, de troubles du comportement et ils influencent aussi la fertilité des espèces !
Notre voyage n’est ici qu’un exemple parmi tant d’autres, car même si, en rentrant de notre croisière, nous aurons la possibilité de retrouver nos bonnes habitudes, comme trier, acheter bio ou encore utiliser des produits “eco friendly”, pendant ce court laps de temps, nous avons empoisonné notre corps, celui des autres et la Terre.
Before we left on our beautiful sail boat, there was one task to complete: to do the groceries shopping. As our list was made, we went to the local supermarket. Until here, no problem.
Now, let’s think for a minute. What did we need to full up 8 stomachs for two weeks, with a budget ? Well, we bought: food in cans, plastic bottles, large quantity of rice and pasta, fresh products such as yogurt and cheese, meat, alcohol, cleaning materials, and so on.
The majority of what I just mentioned, is dangerous for our health, as well as for the environment. Indeed, the volume of waste made, was significant and we did not have the possibility to sort it out. The quality of the food was unfortunately poor, generally from international industries ruled by Monsanto, and was full of artificial substances and hormones for the meat. Finally, the cleaning materials were not adequate for the environment, and ended up in the sea, destroying the wildlife.
In addition, these products are very harmful for our health. Almost all of them contain endocrine disrupters, which are found in plastic, cans, hormones and pesticides. The main issue of these chemical substances is that, as they stay in our fat tissues, they are very difficult to eliminate and are transmitted from generation to generation. According to Lartigot, they cause cancers, they have impacts on the development of the organism, on behavioral disorder and the fertility of species !
Our trip is actually just an example among many others, because even if we had the possibility to get back to our good habits back home, such as sorting out our waste, buy organic food or use “eco friendly” cleaning products, during a short period of time, we did poison our body, the bodies of others and the earth.
Et si on savait – If only we know
Quelque chose qui m’a également beaucoup marquée lors de notre voyage, a été d’acheter du poulet congelé, de provenance d’Amérique, sans presque aucun label qui pourrait spécifier dans quelles conditions cet animal a vécu.
Dans son livre, Lartigot dévoile la vie des animaux qui grandissent dans des élevages industriels. A travers ces lignes, on peut ressentir la souffrance de ces animaux, qui vivent entassés les uns sur les autres, qui reçoivent des hormones et des produits génétiquement modifiés comme repas, et qui ne verront jamais la lumière du jour durant leurs courtes vies. On réalise aussi la peur qui les habite au moment d’aller à l’abattoir: les cochons par exemple hurlent, les vaches essaient de rebrousser chemin en paniquant et les poules sont en état de stress intense. Cela est sans compter la cruauté des hommes sur ces bêtes, qui elles, au fond, ont sûrement plus de morale, d’amour et de compassion à donner, que les êtres humains.
Et si on savait ! Oui, nous avons tous repoussé ces idées, lorsque nous avons cuisiné un bel émincé, lorsque nos “beef burgers” sont arrivés au restaurant ou quand nous avons acheté des œufs bons marchés car il y avait une promotion.
Heureusement, une fois encore, lors de nos retours à la maison, nous avons tous -plus ou moins- repris nos bonnes habitudes. Mais le problème est que, dans le monde actuel, partout, il y a des gens qui vivent leur vie de tous les jours comme celle que nous avons vécue pendant nos vacances, sans prendre conscience de la gravité de leurs actes.
Pensez à la souffrance de ces animaux qui sont nés pour être lâchement tués. Mais aussi à l’impact que leur viande traitée aux produits toxiques a sur vous. Encore une fois, les aliments issus de commerces industriels n’ont aucune valeur nutritive ! Au contraire, ils nous empoisonnent, nous rendent malades, obèses ou encore diabétiques.
Oui, pensez à ce que vous infligez à votre corps chaque jour, à cause d’aliments toxiques. Je vous dis qu’après seulement deux semaines de nourriture industrielle, je suis tombée malade ! En effet, mes sinus me faisaient souffrir et je n’avais plus aucune énergie. De plus, cela a affecté mon moral pendant de longues semaines: je me suis retrouvée à broyer du noir toute la journée.
De plus, une surconsommation de viande a une effet désastreux sur notre planète, cela pousse le réchauffement climatique à cause du gaz à effet de serre produit par les élevages.
During our trip, there is one thing that I remember, it was the moment we bought frozen chicken, from the US, without any label specifying the conditions of its lifetime.
In his book, Lartigot reveals animals’ lifestyle growing up in factory farms. Through his lines, we can feel their pain as they live on top of each others, are fed of hormones and genetically modified food, and will never see the daylight during their short life. We understand the distress that they face when it is time to go to the slaughterhouse: for instance, the pigs scream, the cattles try to turn around while they are in panic and the chicken feel an intense stress. This, doesn’t include the men’s cruelty towards these animals, which, at the end, have most probably more morale, love and compassion to give than certain human beings.
If only we know ! Yes, we put all these ideas at the back of our head, when we cooked a nice curry with the chicken, when our “beef burgers” arrived at the restaurant, or when we bought cheap eggs because of a promotion.
Luckily, once again, when we came back home, we had the possibility -at a certain extend- to take up our old and good habits. The issue is that, in the world, everywhere, there are people who live their everyday life the same way we lived our holiday, without being conscious of their actions’ gravity.
Think about the distress of the animals born to be killed. But also, about the impact this meat, that has been treated with toxic products, has on you. Once again, aliments from industrial businesses don’t have any nutritive value ! In contrary, it is poison for humans, it makes us sick, obese or diabetic.
Yes, think about what you do to your own body every day, because of toxic food. I promise you that after two weeks of industiral food, I got ill ! Indeed, my sinuses hurted me and I didn’t have any energy left. In addition, it affected my mood: I found myself demotivated.
Finally, an overconsummation of meat has a terrible effect on our planet, it pushes the global warming because of the greenhouse gazes from the livestocks.
Que peut on faire – What can we do ?
Pour commencer, se documenter pour prendre conscience des choses (d’ailleurs si vous avez lu cet article jusqu’à la fin, c’est déjà un bon début !) et arrêter de nier ces faits qui nuisent à notre santé et à notre planète.
Ensuite, c’est par l’effort de chacun que nous verrons un résultat: triez, mangez bio, mangez moins de protéine animale, marchez au lieu de prendre la voiture…
Lartigot explique de façon très pertinente, que le mythe des protéines animales qui donneraient force et vigueur est entretenu dans le seul but de nous faire consommer encore et encore de la viande et donc de financer les commerces industriels… Non, nous n’avons pas besoin de viande pour avoir un régime équilibré ! Je ne dis pas que nous devrions tous devenir “vegan”, mais en tous les cas, nous devrions réduire notre consommation de produits d’origine animale: si vous mangez de la viande tous les jours, faîtes un “meat free Monday” (en plus vous ferez des économies). Aussi, achetez le plus souvent bio – privilégiez les petits commerçants, qui prennent soin de leurs légumes et de leurs bêtes.
Buvez l’eau du robinet ou remplissez des bouteilles en verres, achetez vos légumineuses au poids et non celles stockées dans des cannettes d’aluminium, évitez les pesticides dans vos jardins car les produits naturels sont tout aussi efficaces, et quitte à me répéter, mangez bio. Ainsi vous éviterez le plus possible les perturbateurs endocriniens, les maladies, et aussi vous ne cautionnerez pas les commerces industriels, la violence envers les animaux et le réchauffement climatique.
Pour reprendre une phrase de Mandela dans un autre contexte, cette bataille contre ce monde devenu toxique est “a long way to freedom”. Mais grâce à vous tous, on va y arriver ! Rappelez vous que nos actions d’aujourd’hui, feront le monde de demain, pour nos enfants. Personnellement, je veux que mes petits aient la chance d’aller cueillir les champignons dans une forêt près de la maison, qu’ils puissent avoir de l’eau courante et potable, qu’ils dégustent ma tarte aux fraises ou encore, qu’ils puissent jouer dans une mer pleine de poissons.
(PS: la semaine prochaine retrouvez sur le blog un article un peu similaire écrit par ma copine Olivia du blog “La Chronique d’Olivia”)
To begin with, document and inform yourself to be conscious (by the way, if you have read this article until here, it is already a good start !) and stop denying these facts that harm our health and planet.
Then, it is from everybody’s small efforts that we will see a result: sort out your waste, eat organic, eat less animal protein, walk instead of taking your car…
Lartigot explains in a very relevant way, that the myth of animal proteins, where meat gives you strenght and energy, is only sustained in order to make us consume more and more meat, and therefore, finance industrial companies. No, we do NOT need meat to have a balanced diet. I am not saying that we should all become “vegan”, but at least reduce our consummation of animal products: if you eat meat everyday, try to have a “meat less Monday” (in addition, you’ll save money). Also, it is important to buy organic food – to privilege small businesses, who take care of their veggies and animals.
Drink water from the tape or fill up glass bottles, buy your legumes to the weight not the ones in cans, avoid pesticides in your garden, as the natural ones are as efficient, and with the risk to repeat myself, eat organic or free ranged. Thus, you will avoid – as much as possible- endoctrine disrupters, sicknesses, violence against animals and global warming.
To quote Nelson Mandela, in another context, this battle against this world, which is becoming toxic, is “a long way to freedom”. However, thanks to all of you, we will make it ! Remember that our actions of today, will make the world of tomorrow, for our children. Personally, one day, I want my kids to be able to look for mushrooms in the forest next to my house, to have clear water to drink, to eat my strawberries tart or to play in a sea full of fishes.
(PS: next week you’ll find another similar article written by my friend Olivia from the blog “La Chronique d’Olivia”)
One thought on “What if in 2017 – #2”